Thursday, August 15, 2019

L’averse des apostrophes errants

Il ya des jours comme ça Où le réveil est orageux d’un torrent de sueur Il ya des jours comme ça Où se lever se mesure à la lourdeur costume du cosmonaute Il ya des jours comme ça Où le battement du coeur bruissant brise le tympan Il ya des jours comme ça Où l’avaler d’ordinaire silencieux alerte tout l’être Il ya des jours comme ça Où le soleil lumineux reste invisible Il y a des jours comme ça Où partir et départir deviennent une obssession Il y a des jours comme ça Où le souvenir et les actes manqués reviennent pour s’accomplir dans le now Il ya des jours comme ça Où dans le lointain horizon, se croisent le devenir et le has-been de l’amer-goût-sucré Il ya des jours comme ça Où les ennuis se morfondent sur les routes méandriques. Il ya des jours comme ça Où la nuit est infinie et les cocoricos des coqs restent inaudiles pour le jour endormi Et puis, survint un jour comme ça Et ce jour-là, on ne songe plus à ces jours Mais à cet autre jour Où l’âme est enflammée par le bonheur des goûts Et à cet autre jour Où le rejet du dégoût et des égouts inondent la belle fleur des jours endiablés Et là, on se refugie dans l’ailleurs insolent de l’indolence Loin des vidanges du bon Dieu